Publications de la lettre en 2004

Lors de l’insurrection polonaise contre l’occupation russe, en 1863, un cavalier polonais, Adam Chmielowski, s’était fait remarquer par une incroyable audace.

«Combien de temps pensez-vous qu’il faille consacrer chaque jour à l’oraison ?», demande une jeune épouse au Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.

Il a plu toute la nuit sur un camp de prisonniers de guerre près de Stuttgart, et, le matin du 2 octobre 1940, des gouttelettes restent suspendues çà et là aux barbelés.

Un matin de 1847, saint Jean Bosco distribue des médailles à des enfants accourus sur son passage. Un garçon d’une dizaine d’années, à l’air timide, se plante devant lui et tend la main.

En 1928, des prêtres catholiques et orthodoxes, déportés dans le grand nord de la Russie, tiennent des conférences oecuméniques d’une valeur et d’une cordialité exceptionnelles.

«Vive le Christ-Roi!» Telles furent les dernières paroles d’un jeune espagnol de vingt-deux ans, mort pour la foi pendant la guerre civile, le 29 septembre 1936.

«Avec l’avènement de Jésus-Christ Sauveur, Dieu a voulu que l’Église fondée par Lui fût l’instrument du salut de toute l’humanité… Dieu veut le salut de tous par la connaissance de la vérité.

Au cours de la Révolution de 1848 à Paris, un officier entraîne ses soldats à l’assaut d’une barricade, mais, emporté par son élan, il se retrouve seul de l’autre côté.

Dans une rue de Dublin (Irlande), le dimanche de la Trinité, 7 juin 1925, au matin, un homme qui se rend vers une église voisine, s’effondre subitement, mort.

Le 11 novembre 1997, Lubna Abdel Aziz, une femme musulmane âgée de 38 ans, entre à l’Hôpital Sainte- Marie de Khartoum (Soudan), dirigé par les Soeurs Comboniennes, en vue de subir une césarienne pour la venue au monde de son cinquième enfant.

Comme la femme de l’onction à Béthanie, l’Église n’a pas craint de «gaspiller», plaçant le meilleur de ses ressources pour exprimer son admiration et son adoration face au don incommensurable de l’Eucharistie.