25 décembre 2009
Bienheureux Giacomo Alberione
Bien chers Amis,
« La presse, le cinéma, la radio, la télévision constituent aujourd’hui les instruments d’apostolat catholique les plus rapides, les plus efficaces, à employer avec la plus grande urgence. Il se peut que l’avenir nous en réserve de meilleurs. Actuellement, il semble que l’apôtre ne puisse désirer mieux pour donner Dieu aux hommes, pour donner les âmes à Dieu » . L’auteur de ces lignes, qui datent d’avril 1960, le Père Jacques Alberione, s’est beaucoup investi dans cet apostolat ; il a été béatifié le 27 avril 2003.
Giacomo (Jacques) Alberione naît le 4 avril 1884 à San Lorenzo di Fossano (Piémont, Italie) et reçoit le baptême dès le lendemain. Il a trois frères aînés ; une petite soeur, qui décédera dans sa première année, ainsi qu’un garçon, naîtront après lui. Chez les Alberione, famille pauvre de paysans, la foi, le travail et la confiance en la Providence sont primordiaux. Dès sa première année d’école primaire, interrogé au sujet de son avenir, Jacques répond avec détermination : « Je deviendrai prêtre ! » Ce projet éclaire ses années de jeunesse. L’abbé Montersino, curé de la paroisse Saint-Martin de Cherasco, au diocèse d’Alba où les Alberione se sont installés, aide le jeune homme à approfondir l’appel du Seigneur et à y répondre. Admis au petit séminaire de Bra pour l’année scolaire 1899-1900, Jacques dévore de nombreux livres ; l’un d’eux le perturbe au point que ses supérieurs croient devoir le renvoyer. Cette péripétie douloureuse contribue à baliser la voie dans laquelle il mènera plus tard ses efforts apostoliques : en effet, désormais, il sait par expérience quelle influence, en bien ou en mal, une idée imprimée peut exercer sur les esprits.
Le Concile Vatican II enseigne, à propos des moyens de communication sociale : « L’Église notre Mère sait que ces instruments, quand ils sont utilisés correctement, rendent de grands services au genre humain : ils contribuent, en effet, d’une manière efficace au délassement et à la culture de l’esprit, ainsi qu’à l’extension et à l’affermissement du règne de Dieu. Mais elle sait aussi que les hommes peuvent les utiliser à l’encontre des desseins du Créateur et les tourner à leur propre perte. Son coeur maternel est angoissé à la vue des dommages que bien souvent leur mauvais usage a déjà causés à l’humanité » (Décret Inter mirifica, sur les moyens de communication sociale, 4 décembre 1963, n. 2).
En octobre 1900, Jacques entre au Séminaire d’Alba (Piémont). Il fait immédiatement la rencontre de celui qui sera, pendant 46 ans, son ami et conseiller, le chanoine Francesco Chiesa. Le 1er novembre de cette année jubilaire, le Pape Léon XIII publie l’Encyclique Tametsi futura dans laquelle, après avoir souligné que l’humanité ne peut trouver de salut que dans le Christ Rédempteur, il invite le clergé à mettre en oeuvre tous les moyens pour faire connaître sa Personne et sa doctrine. Cette déclaration du Pape marque profondément le jeune Alberione. Désormais, les directives du chef de l’Église le guideront dans toutes les décisions qu’il aura à prendre. Il écrira : « Nous devons être de fidèles interprètes de la parole et des orientations du Pape. Nous ne prétendons pas être autre chose : et Dieu nous donnera la grâce pour cela » .
Au cours d’une nuit de prière devant le Saint-Sacrement, le 31 décembre 1900, Jacques est illuminé par une grâce toute particulière : Dieu veut qu’il contribue à propager l’Évangile par les nouveaux moyens de communication. Il s’agira de mettre sur pied une organisation d’écrivains, d’imprimeurs, de libraires, de diffuseurs, dans le but de porter à grande échelle le message chrétien au coeur des masses. En même temps, il a conscience de son insuffisance et du besoin qu’il a de l’Eucharistie pour trouver lumière, réconfort et victoire sur le mal. Il rappellera souvent à ses enfants spirituels l’origine eucharistique de leur mission : « Vous êtes nés du Tabernacle, de l’Eucharistie ! » Dorénavant, toute sa vie est polarisée par cette idée : être « un nouveau type d’apôtre qui doit être bien de son temps en se servant pour l’évangélisation des moyens les plus efficaces de propagation de la pensée, ceux-là mêmes que les sans-Dieu emploient pour répandre l’erreur » .
« Parlez de tout, mais de façon chrétienne »
Le 29 juin 1907, fête du martyre de saint Paul qui deviendra le saint protecteur de toutes les institutions qu’il fondera, Jacques Alberione reçoit l’ordination sacerdotale. Après une brève expérience pastorale comme vicaire de paroisse, au cours de laquelle il rencontre le jeune Joseph Giaccardo, plus tard son premier collaborateur, le Père Alberione, à la surprise générale, est nommé directeur spirituel du Séminaire d’Alba. Il prie beaucoup, étudie, et se rend disponible pour la prédication, la catéchèse et les conférences dans les paroisses. Ses lectures lui permettent d’approfondir sa compréhension de la société et de l’Église de son temps, ainsi que les nouveaux besoins et les changements qui pointent à l’horizon.
Le 20 octobre 1913 se produit un événement providentiel : on lui offre le poste de directeur du journal diocésain. Par ce biais, il va pouvoir mettre en oeuvre les inspirations reçues de Dieu dans la prière. Le 20 août 1914, jour du décès du saint Pape Pie X, son oeuvre commence officiellement à Alba, avec la fondation de la Société Saint-Paul, communauté de Pères et de Frères qui, prenant saint Paul comme modèle, veulent être les messagers de la Parole de Dieu à l’aide de tous les moyens de communication sociale. « Parlez de tout, dira-t-il, mais de façon chrétienne ! » Pas plus que celui de l’Apôtre, cet apostolat n’a de limites : « Votre paroisse, c’est le monde entier » . Dans l’esprit du fondateur, l’humanité étant composée de frères et de soeurs, il faut aussi bien des femmes que des hommes consacrés. Avec la collaboration de Thérèse Merlo, le Père Alberione fonde, l’année suivante, la Congrégation des Filles de Saint-Paul. Lentement mais sûrement, au milieu des difficultés, la Famille paulinienne prend forme. Le but que le fondateur indique à tous ses disciples, c’est la pleine configuration au Christ : accueillir le Christ, Voie, Vérité et Vie dans tout son être – intelligence, volonté, coeur, forces physiques. Cette orientation est codifiée dans un livret intitulé Donec formetur Christus in vobis (Pour une configuration au Christ, cf. Ga 4, 19).
Le Père Alberione a une très haute idée de la vie religieuse : « L’état religieux s’enracine au tréfonds de l’Évangile. Les huit Béatitudes proclamées par le Maître divin font ressortir que le Christianisme restera toujours pour le monde un vivant paradoxe : folie pour les uns, scandale pour les autres. Pour nous, il est vérité et réalité divine. L’état religieux est lui aussi un paradoxe, car c’est la vie chrétienne pleinement vécue selon l’Évangile. Sacrifier sa vie pour la sauver, tout perdre pour tout sauver. Au sommet de ce paradoxe, la pauvreté devient richesse, le renoncement, exaltation ; la virginité, maternité ; la servitude, liberté ; le sacrifice, béatitude ; le service, apostolat ; la mort, vie ! Vous êtes morts, en effet, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col 3, 3). Avec le Christ, je suis un crucifié ; je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi (Ga 2, 20) » . Sans diminuer en rien le témoignage indispensable que donnent les fidèles laïcs par leur fidélité à la grâce baptismale, témoignage sur lequel l’Église compte beaucoup de nos jours, les personnes consacrées demeurent des acteurs particulièrement efficaces dans l’oeuvre de la transmission de la foi : « L’heure présente, dit le Père Alberione, est l’heure par excellence des religieux. S’ils sont bien choisis et bien formés, l’Église trouve en eux des ressources immenses à mettre au service de sa mission universelle. Il en fut ainsi durant les périodes les plus troublées de son histoire millénaire. Des religieux à l’âme trempée par des habitudes de piété, par l’étude et par l’obéissance sortirent de leur silence pour tenir les avant-postes de combat et contribuer efficacement au triomphe de la civilisation chrétienne, catholique. Aujourd’hui, nous faisons face à des besoins d’une ampleur et d’une profondeur incalculables » .
Une nouveauté qui étonne
Le 23 novembre 1921, le Père Alberione soumet à son évêque une demande de reconnaissance de sa Société comme institut religieux de droit diocésain. Le prélat soumet le dossier à Rome, mais on l’y reçoit avec peu d’enthousiasme pour deux motifs : des directives données par saint Pie X prescrivent de limiter le nombre des nouvelles congrégations ; mais surtout, la nouveauté de l’entreprise : est-il licite à un groupe de religieux de consacrer leur vie à répandre l’Évangile uniquement par le moyen de la presse, tout en abandonnant les formes traditionnelles de la prédication et de l’enseignement ? En juillet 1923, le projet naissant risque de sombrer. Le Père Alberione, à la suite d’un régime de vie trop austère, tombe gravement malade, et le diagnostic médical ne laisse aucun espoir : tuberculose. Parti se reposer dans un petit village, il se recueille et passe davantage de temps avec le Seigneur. Chaque jour il médite un passage des Exercices Spirituels de saint Ignace. Au bout d’un mois, contrairement aux prévisions, le malade retrouve la santé : « Saint Paul m’a guéri ! » Dès lors, dans les chapelles de toutes les maisons de la Famille paulinienne, figureront les mots attribués à Jésus-Eucharistie : « Ne craignez pas – Je suis avec vous – D’ici je veux illuminer – Ayez le regret de vos péchés » .
Le Père Alberione sait très bien que la guerre contre les forces du mal ne peut être gagnée sans le soutien d’âmes consacrées totalement à la prière. C’est pourquoi, le 10 février 1924, est fondée une communauté qui aura pour rôle d’adorer le Divin Maître dans la Sainte Eucharistie, en réparation des péchés commis par la presse. Les Soeurs Disciples du Divin Maître, vouées à la vocation eucharistique, approfondiront les dévotions caractéristiques de l’oeuvre : Jésus maître et pasteur, voie, vérité et vie, Marie, mère, maîtresse et reine des apôtres, et saint Paul, apôtre et missionnaire. Le fondateur désigne la jeune Orsola Rivata comme première supérieure de la nouvelle communauté. « Quand vous adorez le Saint-Sacrement, leur prescrit-il, considérez-vous comme représentant l’humanité auprès de Jésus, pour offrir à Dieu les sentiments et les besoins de tous les hommes afin qu’Il donne la force aux faibles, la lumière à ceux qui vivent dans les ténèbres ; que les âmes fuient le péché ; que les pécheurs se repentent ; que les personnes consacrées à Dieu soient remplies de zèle et de sainteté. Jésus vous a confié le ‘ministère’ de représenter l’humanité au pied du tabernacle. Un service de charité, voilà votre vocation ! »
Jusqu’à maintenant, la publication des livres a été le premier travail des nouveaux religieux, mais le Père Alberione a l’intuition que les revues seraient un autre puissant moyen d’annoncer l’Évangile. Déjà, en 1912, il avait créé Vita Pastorale, un mensuel destiné aux prêtres ; en 1931, paraît Famiglia cristiana, un hebdomadaire pour la famille ; en 1933, Madre di Dio est créé « pour révéler aux âmes la beauté et la grandeur de Marie » . Il écrira plus tard : « Marie apporte la lumière céleste qui se diffuse doucement dans les âmes, là où les ténèbres et l’ignorance se sont installées. Marie adoucit les coeurs, les incline au bien, sanctifie les moeurs et répand la bienveillance. Marie met dans les ménages compréhension et affection ; elle donne la docilité aux enfants, la patience et la diligence à tous » . En 1937, paraît Pastor bonus, mensuel en langue latine qui aborde des sujets de pastorale et présente une réflexion approfondie à caractère biblique et théologique ; en 1952, voient le jour Via, Verità e Vita, un mensuel destiné à la diffusion de la doctrine chrétienne, et La Vita in Cristo e nella Chiesa (La Vie dans le Christ et dans l’Église), dont l’objet est : « faire connaître les trésors de la Liturgie, et promouvoir celle-ci pour mieux en vivre dans l’esprit de l’Église » . La jeunesse n’est pas oubliée : le bi-mensuel Il Giornalino lui est dédié.
L’oeuvre s’étend
Après l’ouverture de maisons à Rome et dans plu- sieurs autres villes d’Italie, l’oeuvre s’étend également à l’étranger : Brésil et autres pays de l’Amérique du sud, États-Unis, Europe, Chine, Japon, Philippines, Inde. En 1937, le Père Alberione lance l’apostolat du film. Les opposants sont nombreux : comment des religieux peuvent-ils servir l’Église en produisant des films ? Cependant, le Saint-Siège soutient ses efforts, et la Societa Anonima Romana Editrice Filmi est fondée. En octobre 1938, le Père fonde la troisième congrégation féminine : les Soeurs de Jésus-Bon Pasteur (« Pastou-relles » ), dont la vocation consiste à assister les prêtres dans la pastorale paroissiale.
Toute sa vie, le Père Alberione fera preuve d’une force d’âme étonnante pour venir à bout des projets qu’il se sent inspiré à réaliser. Il ne baisse jamais les bras. « La seule défaite de la vie, dit-il, c’est de capituler devant les difficultés et d’abandonner le combat… Il vaut bien la peine de combattre pour la sagesse et pour la vérité » . C’est d’ailleurs la prière qui rend cela possible : « Dieu travaille pour ceux qui travaillent pour Lui. Soyons donc toujours disposés à agir comme si tout dépendait de nous ; à prier et à espérer dans le Seigneur comme si tout dépendait de Lui » . Toutefois, il reste réaliste devant les contraintes de la condition terrestre : « Mens sana in corpore sano (un esprit sain dans un corps sain) ! Dieu est vie ! Tu n’as pas le droit de « tuer » ton corps ni au jeu ni même au travail, comme tu n’as pas le droit de diminuer tes énergies et tes capacités par imprudence ou par négligence. Cherche plutôt à les développer par une bonne pédagogie. Cultive ton habileté artistique, perfectionne ton rendement, élargis la sphère de tes activités et de tes connaissances ! Pour toi-même et pour la société. Enrichis ta personnalité en faisant attention à la vérité plus qu’aux apparences. Lorsqu’on fait tout son possible pour augmenter son rendement, on imite Dieu qui est acte pur, on se rapproche de Lui. Qu’il soit intellectuel, moral ou manuel, le travail est aussi une mortification » .
« Ce qui reste à accomplir »
La deuxième guerre mondiale n’arrête pas le chemi- nement spirituel du fondateur, immobilisé à Rome par les circonstances. En attendant le retour de conditions propices à son apostolat, il s’adonne davantage à l’adoration et à la contemplation. C’est pourtant en pleine guerre, le 10 mai 1941, que le Pape Pie XII signe le décret qui donne à la Société de Saint-Paul le statut d’institut religieux de droit pontifical. À la fin de 1945, le Père Alberione peut reprendre son bâton de pèlerin : il voyage autour du monde pour rencontrer et encourager ses Fils et Filles. Sa devise : « Se tourner vers l’avenir ! Ne pas penser à ce qui est accompli, mais à ce qui reste à accomplir » (cf. Ph 3, 13). L’Extrême-Orient impressionne le Père : de ces multitudes innombrables de personnes, combien connaissent Jésus-Christ ?
Les années 1950 et 1960 sont celles de la consolidation de la Famille paulinienne, caractérisée par un essor généralisé : vocations, fondations, éditions, projets divers, formation professionnelle. Dans le livre Abundantes divitias gratiæ suæ (L’incomparable richesse de sa grâce, cf. Ep 2, 7) publié en 1954, à l’occasion du 40e anniversaire de la fondation, le Père Alberione fait le récit des grâces accordées à l’oeuvre. Le 8 septembre 1956 naît une quatrième congrégation féminine, les Soeurs de Marie Reine des Apôtres, qui se consacrent à susciter et maintenir vivante l’attention à la vocation divine que chacun reçoit de Dieu. De 1958 à 1960, quatre instituts séculiers viennent compléter le grand arbre de la Famille paulinienne : Marie de l’Annonciation (laïques consacrées), Saint-Gabriel Archange (laïcs consacrés), Jésus-Prêtre (prêtres diocésains), et Sainte-Famille (couples). L’Union des Coopérateurs et Coopératrices (laïcs de tout âge, qui cherchent à prolonger l’oeuvre dans leur milieux respectifs) avait été fondée dès 1917.
Durant les années 1962-1965, le Père Alberione prend part, en tant que Père conciliaire, au Concile Vatican II. Bien que sa santé ne lui permette pas d’intervenir personnellement dans les débats, il ressent une joie immense, le 4 décembre 1963, lors de la promulgation du décret conciliaire sur les instruments de communication sociale comme outils d’évangélisation. « Main-tenant, dira-t-il, vous ne pouvez plus douter. L’Église a parlé » . Le 28 juin 1969, dans une audience accordée au Père et à un groupe nombreux de ses Fils et de ses Filles, le Pape Paul VI s’exprime ainsi : « Le voici : humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli dans ses pensées, passant de la prière à l’action, toujours attentif à saisir les « signes des temps » , c’est-à-dire les moyens les plus efficaces de communiquer avec les humains ; notre cher Père Alberione a donné à l’Église de nouveaux instruments pour s’exprimer, de nouveaux moyens pour donner vigueur et rayonnement à son apostolat, une nouvelle conscience de sa mission pour l’évangélisation au moyen des médias de masse. Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se réjouisse de votre long, fidèle et inlassable travail, et des fruits qu’il a produits pour la gloire de Dieu et le bien de l’Église » .
Le 26 novembre 1971, le Père Alberione est à l’agonie. Averti par son secrétaire, Paul VI se rend en personne à son chevet. À son arrivée, le malade a perdu connaissance. Le Pape demande s’il a reçu tous les sacrements, puis se met à genoux à côté du lit, récite le Pater et l’Ave Maria, se lève et lui donne une dernière absolution. Une heure après, le fondateur s’éteint à l’âge de 87 ans. – Aujourd’hui, la Famille paulinienne comprend environ 8.000 membres disséminés dans plus de 50 pays.
La voix de Pierre
Depuis la mort du Père Alberione, les moyens de communication ont acquis, grâce à une prodigieuse évolution technologique, des potentialités extraordinaires, qui ne sont pas sans poser des problèmes nouveaux et inédits. Internet permet l’accès à des informations quasi instantanées, mais a donné lieu à de nouvelles formes de dépendance inhumaines. Le Conseil Pontifical pour les Communications Sociales déclarait en 2002 :
« Les parents devraient s’assurer que les ordinateurs accessibles aux enfants soient équipés de systèmes de filtrage… afin de les protéger le plus possible des dangers de la pornographie, des prédateurs sexuels et d’autres menaces. Un accès non contrôlé à Internet ne devrait pas être permis » .
En même temps, Internet rend l’enseignement de l’Église plus accessible. Non seulement les textes majeurs du Pape (encycliques, constitutions, etc.), mais aussi les plus courts, tels ceux des audiences générales du mercredi, sont facilement à la disposition de tous en plusieurs langues sur le site du Vatican : http ://www.vatican.va/. Au cours des audiences hebdomadaires, le Saint-Père livre un enseignement bref mais riche, de nature à inspirer le désir d’une vie chrétienne authentique. Le Père Alberione se serait réjoui de cette facilité donnée aux fidèles d’entendre la voix du Successeur de Pierre. Il disait : « Dix-neuf siècles d’histoire démontrent que le Seigneur guide son Église, notre Église. La barque de Pierre continue sa traversée périlleuse sur une mer agitée. Elle ne cesse d’amener en sécurité, au port de l’éternité bienheureuse, les hommes qui s’en remettent à elle » .
Bienheureux Jacques Alberione, obtenez pour tous les hommes le don de l’Esprit Saint, en sorte qu’ils ouvrent leurs coeurs à la lumière du Christ et reçoivent avec docilité la parole de son Vicaire.
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