28 octobre 2015
Miracles eucharistiques
Bien chers Amis de l’abbaye Saint-Joseph,
«À l’époque moderne, on a pensé que la lumière de la foi était suffisante pour les sociétés anciennes, mais qu’elle ne servirait pas pour les temps nouveaux, pour l’homme devenu adulte, fier de sa raison, désireux d’explorer l’avenir de façon nouvelle. En ce sens, la foi apparaissait comme une lumière illusoire qui empêchait l’homme de cultiver l’audace du savoir… La foi a été comprise comme un saut dans le vide que nous accomplissons par manque de lumière, poussés par un sentiment aveugle ; ou comme une lumière subjective, capable peut-être de réchauffer le cœur, d’apporter une consolation privée, mais qui ne peut se proposer aux autres comme lumière objective et commune pour éclairer le chemin » (Pape François, encyclique Lumen fidei, 29 juin 2013, 2-3).
Cependant des miracles eucharistiques récents, soumis aux analyses de la technique moderne, apportent une lumière qui confirme les données de la foi et rappellent à la science qu’elle ne peut rendre raison de toute la réalité. Ces miracles apportent une preuve de la présence réelle objective du Corps et du Sang du Seigneur dans le Saint-Sacrement.
Une substance sanglante
Le 18 août 1996, le Père Alejandro Pezet célèbre la Messe dans l’église du centre commercial de la ville de Buenos Aires, en Argentine. Il finit de donner la sainte Communion, lorsqu’une femme vient lui dire qu’elle a vu une hostie dont quelqu’un s’est débarrassé au fond de l’église. Se rendant à l’endroit indiqué, le prêtre voit l’hostie souillée ; il la place dans un petit récipient d’eau qu’il dépose dans le tabernacle de la chapelle du Saint-Sacrement. Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il voit, à sa grande stupéfaction, que l’hostie est devenue une substance sanglante. Il en informe Mgr Jorge Bergoglio, évêque auxiliaire du Cardinal Quarracino et futur Pape, qui donne des instructions afin que l’hostie ainsi transformée soit photographiée par un professionnel. Les photographies, prises le 6 septembre, montrent clairement que l’hostie, devenue un fragment de chair sanglante, a beaucoup grandi en taille. Pendant trois ans, elle reste conservée dans le tabernacle, toute l’affaire étant gardée secrète ; mais, constatant que l’hostie ne souffre d’aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décide de la faire analyser scientifiquement.
À partir d’octobre 1999, des analyses sont faites sur des échantillons de l’hostie. Elles aboutissent à la déclaration faite en 2005 par le docteur Frédéric Zugibe, expert en cardiologie et pathologiste médico-légal : « La matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. Le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Cela indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant, étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant ; ils ont besoin d’un organisme vivant pour se maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l’échantillon a été prélevé. De plus, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
Deux Australiens, le journaliste Mike Willesee et le juriste Ron Tesoriero, ont été les témoins de ces tests. Après la conclusion du médecin, on l’informe que la substance d’où provenait l’échantillon datait de 1996. Le docteur Zugibe demande : « Vous devez m’expliquer une chose : si cet échantillon provient d’une personne morte, comment se peut-il que, pendant que je l’examinais, les cellules de l’échantillon aient été en mouvement et animées de pulsasions ? Si ce cœur provient de quelqu’un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? » Alors seulement, Mike Willesee explique au docteur Zugibe que l’échantillon analysé provient d’une hostie consacrée qui s’est mystérieusement transformée en de la chair humaine sanglante. Stupéfait de cette information, le docteur répond : « Comment et pourquoi une hostie consacrée peut-elle changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants ? Cela restera un inexplicable mystère pour la science, un mystère totalement au-delà de sa compétence. »
Difficultés à croire
À Lanciano, dans la région des Abruzzes (Italie), eut lieu, vers 750, un fait prodigieux semblable. Un moine basilien éprouvait des difficultés à croire en la réelle présence de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses incertitudes si pénibles. Un matin, toujours assailli par ses doutes, il commença la célébration de la Messe devant les habitants d’un village voisin. Soudain, après la consécration du pain et du vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains et il resta tout interdit pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité. Puis, doucement, il se tourna vers eux et leur dit : « Ô témoins heureux à qui le Dieu béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce béni Sacrement et se rendre visible à nos yeux, venez voir notre Dieu si près de nous : voici la Chair et le Sang de notre Christ Bien-Aimé. » L’hostie était devenue chair et le vin sang ! Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, parvint aux villages voisins et se propagea jusqu’à Rome.
Ce miracle demeure visible pour nous aujourd’hui : l’hostie devenue chair, et le vin devenu sang, sont demeurés, pendant plus de douze siècles, parfaitement intacts. En 1970, l’archevêque de Lanciano et le ministre provincial des Conventuels des Abruzzes, avec l’autorisation de Rome, demandèrent au professeur Edoardo Linoli, directeur de l’hôpital d’Arezzo, d’effectuer un examen scientifique approfondi des reliques du prodige advenu douze siècles auparavant. Le 4 mars 1971, le professeur présenta ses conclusions : 1. La “chair miraculeuse” est une chair constituée par le tissu musculaire strié du myocarde (cœur). 2. Le “sang miraculeux” est du vrai sang : l’analyse chromatographique le prouve indiscutablement. 3. La chair et le sang sont de nature humaine et la preuve immunologique affirme qu’ils appartiennent au groupe sanguin AB, qui est le même que celui de l’homme du Saint-Suaire (de Turin), et caractéristique des populations du Moyen-Orient. 4. Les protéines contenues dans le sang sont réparties en un pourcentage identique à celui du schéma séro-protéique du sang frais normal. 5. Aucune section histologique n’a révélé la présence de traces d’infiltrations de sels ou de substances utilisées autrefois dans un but de momification.
Notons encore qu’une fois liquéfié, le sang eucharistique de Lanciano (qui est habituellement desséché) garde toutes ses propriétés chimiques et physiques sans se détériorer sous une forme quelconque. Or, normalement, quinze minutes après l’extraction d’un sang humain ordinaire, toutes les activités biologiques périssent irrémédiablement.
Le rapport médical, publié dans les “Cahiers Sclavo” (fasc. 3, 1971), suscita un grand intérêt dans le milieu scientifique. En 1973, le Conseil supérieur de l’Organisation Mondiale de la Santé nomma une commission scientifique pour vérifier les conclusions du professeur Linoli. Les travaux durèrent 15 mois, et 500 examens furent effectués. La commission déclara qu’il s’agissait d’un tissu vivant répondant à toutes les réactions cliniques des êtres vivants. Depuis le viiie siècle, la chair et le sang de Lanciano demeurent tels que s’ils venaient d’être prélevés le jour même sur un être vivant. La synthèse des travaux de la commission, publiée en décembre 1976 à New-York et à Genève, reconnaît que la science, consciente de ses limites, est confrontée à l’impossibilité de fournir une explication.
D’autres experts ont procédé à la comparaison des rapports de laboratoire établis à la suite du miracle de Buenos Aires avec ceux élaborés pour le miracle de Lanciano. Ces scientifiques, qui ne connaissaient pas la provenance des échantillons, conclurent que les deux rapports des laboratoires concernaient des échantillons de matière provenant, semble-t-il, de la même personne.
La recherche d’une grande lumière
Dans l’encyclique Lumen fidei, le Pape François écrit : « Peu à peu, on a constaté que la lumière de la raison autonome ne réussissait pas à éclairer assez l’avenir ; elle reste en fin de compte dans son obscurité et laisse l’homme dans la peur de l’inconnu. Ainsi l’homme a-t-il renoncé à la recherche d’une grande lumière, d’une grande vérité, pour se contenter des petites lumières qui éclairent l’immédiat, mais qui sont incapables de montrer la route. Quand manque la lumière, tout devient confus, il est impossible de distinguer le bien du mal, la route qui conduit à destination de celle qui nous fait tourner en rond, sans direction » (LF, 3). Pour éviter ce mal, nous avons besoin de la foi : « Aussi, affirme encore le Pape, il est urgent de récupérer le caractère particulier de lumière de la foi parce que, lorsque sa flamme s’éteint, toutes les autres lumières finissent par perdre leur vigueur. La lumière de la foi possède, en effet, un caractère singulier, étant capable d’éclairer toute l’existence de l’homme. Pour qu’une lumière soit aussi puissante, elle ne peut provenir de nous-mêmes, elle doit venir d’une source plus originaire, elle doit venir, en définitive, de Dieu. La foi naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui nous appelle et nous révèle son amour, un amour qui nous précède et sur lequel nous pouvons nous appuyer pour être solides et construire notre vie. Transformés par cet amour nous recevons des yeux nouveaux, nous faisons l’expérience qu’en lui se trouve une grande promesse de plénitude et le regard de l’avenir s’ouvre à nous. La foi que nous recevons de Dieu comme un don surnaturel, apparaît comme une lumière pour la route, qui oriente notre marche dans le temps » (ibid., 4).
Une nouvelle preuve
En confirmation de la foi de l’Église, le Seigneur a voulu donner au monde, en 2008, une nouvelle preuve de son amour par un autre miracle eucharistique qui présente des caractéristiques tout à fait semblables à celles du miracle de Buenos Aires. Le 12 octobre de cette année, le Père Jacek Ingielewicz célèbre la Messe à l’église Saint-Antoine de Padoue, à Sokó?ka (Pologne), en présence de deux cents personnes. Pendant la distribution de la Communion, une hostie tombe à terre. Le Père Jacek la ramasse et la met dans un petit vase liturgique en argent qu’il remplit d’eau pour que l’hostie se dissolve, puis il place le tout dans un coffre-fort à la sacristie. En effet, après qu’une hostie s’est complétement dissoute, le corps du Christ n’est plus présent.
Informé par le Père Jacek, le Père Stanislaw Gniedziejko, curé de la paroisse, laisse le vase dans le coffre-fort pendant deux semaines. Il constate alors que non seulement l’hostie ne s’est pas dissoute dans l’eau, mais qu’une forme évoquant une tache de sang est apparue. « Bouleversé, je ne savais que penser de cela, affirmera le père Stanislaw, mes mains tremblaient quand je refermai le coffre : je pouvais à peine parler. » Il décide d’en référer au métropolitain de Bialystok, la ville voisine, Mgr Edward Ozorowski. Quand celui-ci vient à Sokó?ka, on lui montre l’hostie qu’on a déposée sur un corporal. Il y voit, outre une tache de sang, quelque chose qui ressemble à une substance organique. Cela ressemble, fait remarquer le Père Jacek, à la nature des tissus que « beaucoup de nous ont analysés dans nos cours de biologie ».
Le 5 janvier 2009, l’évêque demande à deux professeurs de médecine à l’Université de Bialystok, Maria Elizabeth Sobaniec-?otowska et Stanislaw Sulkowski, d’effectuer une analyse d’une parcelle de l’hostie. Tous deux ont travaillé dans le domaine de l’histopathologie pendant plus de trente ans. Le Père Andrzej Kakareko, chancelier de la curie métropolitaine de Bialystok, remet à chacun des experts un échantillon de l’hostie. L’étude est menée à l’Institut de pathologie de l’Université. Lorsque les échantillons ont été prélevés, la partie demeurée intacte de l’hostie restait intimement liée au tissu à analyser, sans avoir rien perdu de sa blancheur. Les deux spécialistes, après avoir travaillé séparément, arrivèrent à la même conclusion : ce qu’on leur a remis provient du tissu d’un muscle cardiaque humain encore en vie, mais à l’agonie. Le professeur Sulkowski déclare avoir observé la présence « de nombreux indicateurs typiques bio-morphologiques des tissus du muscle cardiaque », ainsi que des dommages visibles sous forme de petites ruptures des fibres du tissu. Il ajoute : « Ces dommages ne peuvent être observés que dans des fibres vivantes et ils sont des signes de spasmes rapides du muscle cardiaque dans la période qui précède la mort. »
Le professeur Sobianiec-?otowska confirme : « Il s’agit du tissu du muscle cardiaque en vie. » Après réflexion, elle manifeste sa stupéfaction devant le fait d’un tissu resté vivant après avoir été séparé de l’organisme dont il était partie intégrante ; c’est un « phénomène incroyable ! » Elle explique : « Pendant longtemps, l’hostie est restée immergée dans l’eau, puis déposée sur le corporal ; donc le tissu devrait avoir subi le processus “d’asphyxie”, mais cela n’a pas été observé lors de nos tests… L’état actuel des connaissances en biologie ne nous permet pas d’expliquer scientifiquement ce phénomène. » Très intriguée également par la liaison du tissu cardiaque avec l’hostie consacrée, elle déclare que « ce phénomène extraordinaire de l’inter-absorption du tissu du muscle cardiaque et de l’hostie, observé au microscope et également par transmission électronique, prouve qu’aucune intervention humaine sur l’échantillon n’a pu avoir lieu ». En effet, la structure des fibres du myocarde et la structure du pain sont en l’occurrence si étroitement liées qu’on ne peut admettre une intervention humaine pour réaliser cela (cf. déclaration du professeur M. Sobaniec-?otowska dans le rapport « Le miracle de l’Eucharistie de Sokó?ka », Lux Veritatis, 2010). D’autre part, le sang de l’hostie a les mêmes caractéristiques que celui du Suaire de Turin et du miracle de Lanciano (groupe AB).
La dévotion s’accroît
Après avoir obtenu les résultats des tests, l’archevêque en informe le nonce apostolique à Varsovie qui transmet le dossier à Rome pour examen. En septembre 2009, le public, qui a eu connaissance du rapport des deux experts, commence à venir à Sokó?ka de toute la Pologne, mais aussi de Biélorussie et de Lituanie. À Sokó?ka même, on constate un accroissement immédiat de la dévotion à la Sainte Eucharistie. Les gens viennent prier à l’église pour les familles brisées, les enfants qui abandonnent la foi, pour obtenir des guérisons… Après avoir officiellement déclaré que le tissu visible sur l’hostie est vraiment miraculeux, Mgr Ozorowski place celle-ci dans un ostensoir exposé à la dévotion des fidèles dans une chapelle de l’église Saint-Antoine.
À l’égard de l’Eucharistie, l’Église demande le culte de latrie, « c’est-à-dire l’adoration réservée à Dieu seul, soit durant la célébration eucharistique, soit en dehors d’elle » (Compendium du Catéchisme de l’Église Catholique, 286). « Il convient tout particulièrement, écrivait saint Jean-Paul II, aussi bien dans la célébration de la Messe que dans le culte eucharistique hors de la Messe, de développer une vive conscience de la présence réelle du Christ » (Lettre apostolique Mane nobiscum Domine, 7 oct. 2004, 18). À cette fin, « comme la femme de l’onction à Béthanie, l’Église n’a pas craint de gaspiller, dépensant le meilleur de ses ressources pour exprimer son admiration et son adoration face au don incommensurable de l’Eucharistie. De même que les premiers disciples chargés de préparer la “grande salle”, elle s’est sentie poussée, au cours des siècles et dans la succession des cultures, à célébrer l’Eucharistie dans un contexte digne d’un si grand Mystère… Si la logique du “banquet” suscite un esprit de famille, l’Église n’a jamais cédé à la tentation de banaliser cette “familiarité” avec son Époux en oubliant qu’il est aussi son Seigneur et que le “banquet” demeure pour toujours un banquet sacrificiel, marqué par le sang versé sur le Golgotha » (Encyclique Ecclesia de Eucharistia, Jeudi Saint 2003, 48).
« En effet, l’Eucharistie rend présent et actualise le sacrifice que le Christ a offert à son Père, une fois pour toutes, sur la croix, en faveur de l’humanité… Le sacrifice de la croix et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice. La victime et celui qui l’offre sont identiques. Seule la manière de l’offrir diffère. Le sacrifice est sanglant sur la croix, non sanglant dans l’Eucharistie » (Compendium du CEC, 280). Puisque du Sacrifice de la Messe découlent toutes les grâces nécessaires à notre salut, « l’Église fait obligation aux fidèles d’y participer tous les dimanches et aux fêtes de précepte, et elle recommande d’y participer aussi les autres jours » (ibid. 289).
«I?l faut apprendre à vivre la Messe », a dit un jour saint Jean-Paul II à des jeunes qui l’interrogeaient sur le profond recueillement avec lequel il célébrait (18 octobre 1981). Saint Padre Pio nous en offre un bel exemple : « Lorsque le Padre Pio célébrait la Messe, il donnait l’impression d’une si intime, si intense, si complète union avec Celui qui s’offrait au Père Éternel, en victime d’expiation pour les péchés des hommes. Dès qu’il était au pied de l’autel, le visage du célébrant se transfigurait… Le Padre Pio possédait le don de faire prier les autres. On vivait la Messe » (Fr. Narsi Decoste, Le Padre Pio).
Le fruit du Sacrifice actualisé sur l’autel est la communion au Corps et au Sang de Jésus-Christ, anticipation de la communion éternelle du Ciel. Un si grand don ne peut être reçu que par celui qui est « pleinement incorporé à l’Église catholique et en état de grâce, c’est-à-dire sans conscience d’avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d’avoir commis un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la Communion… Il importe aussi d’observer le jeûne prescrit par l’Église et d’avoir des attitudes corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le Christ » (Compendium, 291). « La Communion fait grandir notre union au Christ et avec son Église… Elle nous rend forts pour notre pèlerinage en cette vie et elle fait désirer la vie éternelle, nous unissant déjà au Christ assis à la droite du Père, à l’Église du ciel, à la Bienheureuse Vierge Marie et à tous les saints » (ibid., 292 et 294).
Le suprême accomplissement
Les miracles eucharistiques sont des faits indéniables ; ils nous placent devant la grande Réalité : Dieu existe, Il s’est fait chair, Il est présent et agissant dans notre histoire, Il s’est exposé à la souffrance et à la mort, pour détruire la mort et nous donner la Vie ! Le bonheur que nous cherchons tous dépend de notre relation d’amour avec Lui seul ! Dans l’encyclique Fides et ratio, saint Jean-Paul II écrivait : « Divers systèmes philosophiques, faisant illusion, ont convaincu l’homme qu’il est le maître absolu de lui-même, qu’il peut décider de manière autonome de son destin et de son avenir en ne se fiant qu’à lui-même et à ses propres forces. La grandeur de l’homme ne pourra jamais être celle-là. Pour son accomplissement personnel, seule sera déterminante la décision d’entrer dans la vérité, en construisant sa demeure à l’ombre de la Sagesse devenue chair et en l’habitant. C’est seulement dans cette perspective de vérité qu’il parviendra au plein exercice de sa liberté et de sa vocation à l’amour et à la connaissance de Dieu, suprême accomplissement de lui-même » (107).
Puisons dans l’Eucharistie la force dont nous avons besoin pour suivre Jésus sur le chemin de la vie éternelle !
Pour publier la lettre de l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval dans une revue, journal, etc. ou pour la mettre sur un site internet ou une home page, une autorisation est nécessaire. Elle doit nous être demandée par email ou sur la page de contact.